Pariétaire officinale
Parietaria officinalis
Médecine traditionnel
Bbien connue des médecins des premiers siècles, qui l'indiquaient dans la toux, les maux de gorge,
contre la formation des calculs rénaux] à la Renaissance, elle gardera de nombreux usages jusqu'au xviiie siècle ».
Dioscoride (ibid.) recommande l'emploi de ses feuilles, rafraîchissantes et astringentes, « pour toute sorte d'inflammation
et pour les enflures » Et Pline (XXII, 43 ; traduction par J. André) reconnaît à son suc « des vertus toutes spéciales pour les
déchirures, les ruptures, les chutes de hauteur d'homme ou d'un lieu élevé, par exemple quand une voiture verse ».
Elle est ensuite très dénigrée au xixe siècle, et finalement peu usitée officiellement de nos jours, malgré une expérimentation favorable
Au XXème siècle, elle reste localement Utilisée compris parfois contre les contusions, ce pourquoi J Valent la recommande encore en 1979
En Grèce elle « est encore aujourd'hui utilisée par les paysans en compresses sur les contusions et les enflures »,
écrivait en 1984 H. Baumann 13.
« Riche en mucilage et en nitrate de potasse, la pariétaire est adoucissante et puissamment diurétique.
L'infusion (10 g de plante fraîche bien lavée, ou 15-30 g de plante sèche, par litre d'eau ; aromatiser
au zeste de citron, au fenouil, etc. ; 4 tasses par jour) est indiquée dans diverses affections (lithiase
urinaire, strangurie, oligurie, cystite, néphrite, hydropisie, congestion pulmonaire, grippe).
Elle est considérée également comme dépurative, cholagogue, antirhumatismale en pratique populaire.
Le suc a été prescrit dans certains troubles nerveux, contre l'épilepsie, les syncopes, les menaces
d'éclampsie ; en usage externe, elle peut être appliquée sur les hémorroïdes, les inflammations, les ulcères »
Jadis, en infusion, son indication préférentielle était pour les maladies des voies urinaires (néphrite en particulier).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pariétaire_officinale
VOIR AUSSI
Complexe Paritaria Comp.